Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Allier à Mayotte

Vie quotidienne d'expatriés à Mayotte pour la famille et les amis.

Madagascar d'ouest en est (suite)

La seconde semaine commence par une grande journée  de voiture. 10 heures de route pour rejoindre Ambositra, avec un départ à  5h du matin. Nous empruntons la Nationale 34 jusqu'à  Antsirabe puis nous continuons sur la Nationale 7.

Nous traverserons donc la région appelée  les " hauts plateaux ". Cette région couvre les trois quarts de l'île s'appuyant sur trois massifs montagneux. Les parties les plus habitées  se concentrent autour de Tananarive, la capitale, d' Antsirabe et de Fianarantsoa.

 

Madagascar d'ouest en est (suite)
Madagascar d'ouest en est (suite)

Dès qu'un taxi brousse s'arrête  les petites marchandes de fruits et légumes s'agglutinent pour vendre leurs  marchandises.

Madagascar d'ouest en est (suite)
Madagascar d'ouest en est (suite)

Un troupeau de zébus qui traverse la route.

Madagascar d'ouest en est (suite)

Nous passons un pont qui enjambe la Tsiribihina et au bord du fleuve les femmes lavent le linge.

Madagascar d'ouest en est (suite)
Madagascar d'ouest en est (suite)
Madagascar d'ouest en est (suite)
Madagascar d'ouest en est (suite)

Une pause à Miandrivazo pour acheter de l'eau et faire le plein. Nous en profitons pour prendre quelques photos.

Madagascar d'ouest en est (suite)
Madagascar d'ouest en est (suite)

Entre Miandrivazo et Betafo nous rencontrons des chercheurs d'or. Les femmes et les enfants travaillent au bord de la rivière  depuis  7h le matin jusque vers 16h pour trouver de la poussière  d'or.

Madagascar d'ouest en est (suite)
Madagascar d'ouest en est (suite)
Madagascar d'ouest en est (suite)
Madagascar d'ouest en est (suite)
Madagascar d'ouest en est (suite)

Nous poursuivons notre route en direction d'Antsirabe.

Madagascar d'ouest en est (suite)
Madagascar d'ouest en est (suite)
Madagascar d'ouest en est (suite)
Madagascar d'ouest en est (suite)

Tout au long de la N7 nous apercevons des fours à briques qui font partie intégrante  du paysage.

A Madagascar, les habitations sont construites en briques et s'étalent sur des collines qui dominent les rizières.

Madagascar d'ouest en est (suite)
Madagascar d'ouest en est (suite)
Madagascar d'ouest en est (suite)

Le bois étant rare sur les hautes terres, les malgaches ont très tôt  développé  la briqueterie.

La technique de cuisson des briques fut introduite en 1831 par Jean Laborde qui installa le premier four.

Madagascar d'ouest en est (suite)

Deux types de terre sont utilisées pour la fabrication : l'argile et la laterite .

 Les briquetiers louent les rizières aux paysans pendant la saison ou il n'y a pas de cultures et creusent pour atteindre l'argile. 

La technique est très  rudimentaire. On prépare la pâte  à base d'argile qu'on mélange avec de l'eau. La terre est calibrée  dans des moules, puis séchée  au soleil.

Les briques rouges sont utilisées  rapidement tandis que celles en argile nécessitent une cuisson de 48h.

 

Madagascar d'ouest en est (suite)
Madagascar d'ouest en est (suite)
Madagascar d'ouest en est (suite)

Les briques sont superposées  dans un four et cuites au feu de bois ou à  l'écorce de riz, le paddy.

Le four édifié  en forme de tour peut comprendre de 20000  30000 briques. Ce travail très méticuleux demande environ un mois car le placement des briques doit permettre qu'au moins deux faces de chacune des briques soient  cuites. Les espaces sont ensuite remplis " d'akofa " (restes d'agriculture). 

 

 

 

 

Madagascar d'ouest en est (suite)
Madagascar d'ouest en est (suite)

En direction de Ranomafana nous tombons sur un alambic de géranium,  impossible de se tromper tant l'odeur de géranium était omniprésente.

Ce sont les enfants qui s'occupent de la vente. 

Ils portent aussi leur chapeau traditionnel en rafia.

Madagascar d'ouest en est (suite)
Madagascar d'ouest en est (suite)

Le canal des Pangalanes. De Tamatave jusqu'à  Farafangana, il s'étire sur 700km, tantôt  sous forme de lac, tantôt  en un canal étroit.  Ce sont les Français  qui ont entrepris à la fin des années 1940 de réunir cette succession d'estuaires  le long de la côte  pour en faire une voie navigable nord-ouest,  plus sûre que l'océan,  très agité et très dangereux. 

Aujourd'hui certaines portions du canal ne sont plus navigables. Pas entretenues et envahies par des jacinthes d'eau.

Nous avons fait une balade en pirogue sur le canal entre Manakara et Farafangana.

Une pirogue traditionnelle, sans moteur, ce qui nous a permis d'apprécier la beauté  de ce canal. Une étape reposante après  ces journées de voiture.

Madagascar d'ouest en est (suite)
Madagascar d'ouest en est (suite)
Madagascar d'ouest en est (suite)

Des villages sur les berges du canal. Les habitants vivent essentiellement  de la pêche.

A Madagascar tout est récupérable tout est est réparable. C'est ce que m'a dit notre chauffeur. Effectivement, en voyant les voiles des pirogues, on le croit sur parole. Nous avons cru que ce pêcheur transportait une plante. Et non, c'est le feuillage qui lui sert de voile ! D'autres utilisent des vieux sacs de riz ou des morceaux de tissus rapieces . 

Madagascar d'ouest en est (suite)
Madagascar d'ouest en est (suite)
Madagascar d'ouest en est (suite)
Madagascar d'ouest en est (suite)
Madagascar d'ouest en est (suite)
Madagascar d'ouest en est (suite)

Le retour des pêcheurs. Nous arrivons dans un village de pêcheurs de requins, coincé  entre la mer et la lagune.

Le village, côté  mer, beaucoup plus dangereux et côté  lagune, beaucoup plus calme.

Madagascar d'ouest en est (suite)
Madagascar d'ouest en est (suite)
Madagascar d'ouest en est (suite)
Madagascar d'ouest en est (suite)

Herman, notre guide vient d'acheter le repas de midi : du requin .

Madagascar d'ouest en est (suite)

Une digue à été  construite autrefois pour briser les vagues. Malheureusement, elle n'est pas entretenue et les blocs de béton commencent à se détacher  sous la force des marées.

Ces pêcheurs prennent beaucoup de risques sur leur pirogue très légère construite en albizia. Le retour est parfois périlleux.  Nous avons vu une pirogue se retourner. Mais les pêcheurs ont pris le soin d'emballer les poissons dans des sacs pour ne pas tout perdre.

Madagascar d'ouest en est (suite)
Madagascar d'ouest en est (suite)
Madagascar d'ouest en est (suite)
Madagascar d'ouest en est (suite)
Madagascar d'ouest en est (suite)

La petite visite d'un village de pêcheurs.

Madagascar d'ouest en est (suite)
Madagascar d'ouest en est (suite)
Madagascar d'ouest en est (suite)

Pour le repas Herman nous a trouvé  un petit endroit tranquille,  face au canal et sous la surveillance d'un troupeau de zébus.  

Au menu , du requin , de la langouste et des camarons accompagnés de riz. Et en dessert de l'ananas.

Madagascar d'ouest en est (suite)

Et les enfants nous ont fait une petite démonstration de danse africaine.

Madagascar d'ouest en est (suite)

A 70km de Tananarive  nous faisons une étape à Ambatolampy, ville connue pour fournir toutes les marmites de Madagascar.

Ces cocottes sont utilisées dans tous les foyers malgaches pour la cuisson des aliments.

Madagascar d'ouest en est (suite)

L'aluminium utilisé  provient essentiellement  de récupération : jantes, pièces de voitures etc ...

Madagascar d'ouest en est (suite)

Dans la cour les pièces de récupération sont regroupées. 

Madagascar d'ouest en est (suite)

L' aluminium est fondu dans un creuset porté  à plus de 800 degrés  dans un four rudimentaire en briques chauffé  au bois.

Madagascar d'ouest en est (suite)

L'aluminium en fusion est déversé  dans un moule en terre.

Madagascar d'ouest en est (suite)

Le démoulage s'effectue rapidement dans la foulée.

Madagascar d'ouest en est (suite)

La pièce otenue, une fois refroidie, passe au polissage pour obtenir le produit fini.

Madagascar d'ouest en est (suite)

Ces hommes et ces enfants travaillent sans aucune sécurité  et manipulent à mains nues le métal en fusion.

Madagascar d'ouest en est (suite)

Une petite halte à Antsirabe, ancienne ville thermale qui a  su garder un cachet de l'époque coloniale. La ville est située  à plus de 1400m d'altitude, c'est d'ailleurs le point le plus froid de Madagascar.

La gare

La gare

Le monument dédié aux 18 ethnies de Madagascar

Le monument dédié aux 18 ethnies de Madagascar

Madagascar d'ouest en est (suite)

Le Cercle Mess Mixte là  ou sont regroupés  les vendeurs de pierres semi-précieuses.  Antsirabe  est la plaque tournante du commerce des pierres parce que c'est dans cette région volcanique que l'on trouve le plus de lapidaires.

Les lapidaires sont des petits artisans qui taillent et polissent des pierres sur des meules.

Comme je le disais plus haut, à  Mada rien ne se perd, tout est réparable,  tout se recycle . 

Avec un peu de talent,  d'imagination et du courage on peut tout faire. Les malgaches sont très doués pour cela. 

Nous avons visité  une petite fabrique d'objets miniatures conçus à partir de cannettes de boissons et de toutes sortes de matériaux de récupération. 

Madagascar d'ouest en est (suite)

Un vieil aérosol,  de la tubulure, du fil de pêche, des cannettes et vous obtenez un vélo,  une Vespa,  un avion, un pousse-pousse, un taxi brousse et une multitude d'objets miniatures.

Madagascar d'ouest en est (suite)
Madagascar d'ouest en est (suite)

Nous terminerons ce séjour sur une déception. 

Nous devions prendre le train FCE, 163km de voie reliant Fianarantsoa à Manakara. Cette voie construite entre 1926 et 1936 traverse les plus beaux paysages de Madagascar à une vitesse  de 20 à  35 km à l'heure. Soit environ 8 à 10 heures de trajet. Un des chemins de fer le plus raide au monde.

Le train était en panne, comme très souvent et nous ne pouvions pas attendre du fait de notre emploi du temps.

Madagascar d'ouest en est (suite)
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
D
Superbes photos!!! Bravo Marie Christine!!! bisous
Répondre