24 Octobre 2016
Notre itinéraire en jaune sur la carte. Environ 17 km.
Départ de Dembéni à 6h30 et arrivée à Bandrélé à 13h30.
Environ 1h de pause, ce qui fait 6 heures de marche pour un dénivelé de 760 m. Je pense que Benoît qui nous accompagnait avait un train ou un avion à prendre ce jour-là.
Bref, je suis arrivée sur les rotules !!!
Une belle randonnée mais réservée à des randonneurs avertis. Déconseillée aux enfants en raison de passages dangereux entre les deux monts : il faut s'accrocher à des chaînes.
Randonnée à ne surtout pas faire en saison de pluies.
Le mont Bénara est le point culminant de Mayotte. Il est situé au centre de grande terre et on y accède par le GR.
A gauche le mont Benara 660 m et à droite le Bépilipili 643 m.
Le départ de la rando : une belle carcasse de voiture comme on en voit un peu partout à Mayotte. Mais heureusement ce sera la seule .
La randonnée est très bien balisée puisque nous empruntons le GR1 qui fait le tour de l'île.
Nous pénétrons dans la forêt domaniale de Voundze, le terrain est encore plat.
Nous arrivons au premier faré situé à 378 m d'altitude. Là ça commence à monter.
Puis nous arrivons au second faré ou du moins ce qu'il en reste et c'est à partir de là que commence l'ascension du Bénara et que les choses se compliquent.
Nous progressons en sous-bois, dans la forêt primaire. C'est agréable il y fait plus frais et nous sommes à l'abri du soleil. La végétation change et les fougères sont omniprésentes.
Le final : les marches qui cassent bien les jambes !
L'arrivée au sommet avec la vue sur le mont Choungui.
La vue sur Saziley.
Puis nous redescendons avant de remonter pour atteindre le second sommet : le Bépilipili.
Il vaut mieux bien se tenir aux chaînes mais par endroit, elles ont disparu ! Le sentier est escarpé avec des rochers et des racines et surtout le vide d'un côté. Il ne faut pas avoir le vertige !
L'arrivée au sommet du Bépilipili avec toujours la vue sur le Choungui.
Benoît, en pleine forme. C'est la pause casse-croûte et j'en ai bien besoin !
Puis c'est la descente vers Bandrélé et nous traversons une zone ou tout a brûlé quelques jours avant notre passage. Les cendres étaient encore chaudes.
Allumé vendredi dernier sur les pentes du massif forestier du Bénara, un incendie s’est poursuivi pendant deux jours, dans une région impossible d’accès pour les pompiers, à quelques dizaines de mètres du sommet. A Bouéni le centre de la presqu’île et les sommets ont été ravagés par un incendie. Dans tous ces exemples les brûlis transformés en incendie ont touché des zones à forte valeur patrimoniale. Dans les zones de culture traditionnelle les brûlis ne sont pas moins ravageurs. Ainsi à Jimawéni un brûlis mal maitrisé a ravagé des plantations de bananes et de cocotiers.
Info Kwezi 10 octobre 2016
A Mayotte, les brûlis sont une pratique courante des agriculteurs. Ils ont fait perdre 150 ha de forêt par an au cours de ces dernières années.
Nous terminons notre descente sur Bandrélé pour arriver au dispensaire ou nous attend la voiture. Ouf, bien contente d'être arrivée.!